Cientos de miles de personas han firmado una petición para revocar la ciudadanía canadiense de Elon Musk en medio de tensiones entre la administración de Trump y Canadá. La petición, que abrió a firmas hace cinco días, acusa al Sr. Musk de actuar en contra del interés nacional de Canadá y socavar su soberanía. En Canadá, la ciudadanía solo puede ser revocada si alguien ha cometido fraude, se ha representado de manera errónea o ha ocultado información a sabiendas en una solicitud de inmigración o ciudadanía. Elon Musk, nacido en Sudáfrica, tiene ciudadanía tanto canadiense como estadounidense. En respuesta a la petición, el multimillonario escribió en X: “Canadá no es un país real”. El post fue eliminado más tarde. La petición afirma que el multimillonario “ha utilizado su riqueza y poder para influir en nuestras elecciones” y “ahora se ha convertido en miembro de un gobierno extranjero que intenta borrar la soberanía canadiense”. Elon Musk tiene ciudadanía canadiense a través de su madre, que nació en Saskatchewan. Lancée le 20 février, la pétition, signée par plus de 250 000 Canadiens, reste ouverte aux signatures jusqu’au 20 juin. Il est principalement symbolique et n’a pas de force légale. Mais les pétitions avec au moins 500 signatures et le soutien d’un député reçoivent généralement une réponse du gouvernement, celle-ci pourrait ne pas le faire, car une élection au printemps pourrait dissoudre le parlement. Il a été créé par un auteur de la Colombie-Britannique et approuvé par le député Charlie Angus du Nouveau Parti démocratique. Angus, député de Timmins-James Bay depuis 20 ans, a annoncé qu’il ne se représenterait pas. La BBC a contacté son bureau pour obtenir des commentaires. Les tensions entre les États-Unis et le Canada ont augmenté depuis le retour de Trump, le président suggérant à plusieurs reprises que le Canada pourrait devenir un État américain et menaçant de droits de douane sur l’acier, l’aluminium et d’autres importations. Les dirigeants canadiens ont riposté, promettant des représailles tarifaires. La dispute a dépassé le gouvernement, les Canadiens annulant des voyages aux États-Unis, boycottant des produits américains et huant les hymnes opposés lors de matchs de hockey et de basketball. Elon Musk a déménagé au Canada depuis l’Afrique du Sud à 18 ans et a travaillé à des petits boulots avant d’étudier à l’Université Queen’s à Kingston, en Ontario. Il a ensuite émigré aux États-Unis. Le milliardaire a soutenu les politiques d’immigration strictes de Trump mais fait face maintenant à un examen des affirmations selon lesquelles il aurait travaillé illégalement aux États-Unis avec un visa étudiant. Lors d’une récente interview, Steve Bannon, ancien conseiller du président Trump, a qualifié Elon Musk d ‘”immigrant illégal parasitaire”. Le PDG de Tesla a nié les accusations, affirmant qu’il n’avait pas travaillé illégalement. Il est devenu citoyen américain naturalisé en 2002, selon une biographie récente. La BBC a contacté Elon Musk via ses entreprises pour obtenir des commentaires.
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